Sous la morsure du soleil
Maison Bergamini, Bruxelles, 2018Exposition personnelle
La Maison Bergamini est un espace d’exposition dédié à la photographie. Il prend place dans le loft-studio photo du photographe Riccardo Bergamini situé à Anderlecht, A Bruxelles. La programmation est assurée en collaboration avec la photographe Mélanie Peduzzi. Personal exhibition
The Bergamini House is an exhibition space dedicated to photography. It takes place in the loft-studio of photographer Riccardo Bergamini located in Anderlecht in Brussels. The programming is ensured in collaboration with the photographer Mélanie Peduzzi
Petra
Peinture sur bois, tirage argentique et objets, 32x20cm, 2018
Collection Privée
Painting on wood, silver print and objects, 32x20cm, 2018
Private Collection
Peinture sur bois, transfert et objets, 20x15cm, 2018 Painting on wood, transfer and objects, 20x15cm, 2018
I crying for yesterday
Peinture sur bois, tirage argentique et objets, 32x20cm, 2018Painting on wood, silver print and objects, 32x20cm, 2018
Wadi
Peinture sur bois et transfert, 20x15cm, 2018
Vue atelier, 2021 (baguette en laiton) Paint on wood and transfer, 20x15cm, 2018 Studio view, 2021 (brass rod)
Wadi
Tirage argentique rehaussée et photocopie laser, 15x21cm, 2018
Enhanced silver photograpy and laser photocopy 15x21cm, 2018
Vue d’exposition (sélection)
Exibit view
Hercules
Tirage argentique et graphite sur papier, 24x18, 2018 Silver print and graphite on paper, 24x18, 2018
L’exposition Sous la morsure du soleil présente un ensemble de recherches
autour de la photographie. Elle met en avant une progression graphique et
analytique de l’image, en tant que typologie et représentation. L’œil saisit et
la main dessine l’expérience d’une rencontre, entre la brûlure de la pellicule et
l’opération du hasard et de la technique (tuché et technè) lors du développement.
Marine Penhouet (Lorient, 1989) est une artiste multiple. Dans ses œuvres, elle s’intéresse à un ensemble de références intemporelles qui construisent les sociétés : les mythes contemporains que l’on retrouve dans la culture du Fanzine ou dans un imaginaire fantasmagorique, aussi bien que l’archéologie classique et les reproductions d’un musée imaginaire. Son exposition personnelle à la Maison Bergamini présente les photographies prises lors d’un séjour en Jordanie en mars 2018. Elle témoigne du grand intérêt de l’artiste pour les vestiges archéologiques des civilisations d’Eurasie et les paysages désertiques d’où se détachent, entre-autre, les palmiers.
Comme dans un corpus de fouilles archéologiques, l’artiste brosse le souvenir d’une lumière structurant le paysage désertique. Le médium photographique s’est présenté comme une évidence pour ce projet qui a débuté en Jordanie. La recherche plastique s’est d’abord hasardée dans le voyage, vers un objectif non défini, elle a progressé concrètement entre l’atelier et la chambre noire. Grâce aux recherches expérimentales qui guident sa pratique, la chambre noire à conduit à analyser l’image dans sa quintessence, brouillant les limites traditionnelles du souvenir de voyage et de l’image plastique.
L’instant T se trouve modifié et en constante mutation grâce à /à cause des relectures. Les espaces, les temps, les typologies se superposent pour jouer avec l’effet de distance à l’image et poser plusieurs questions. Comment se créent les images ? Comment vivent et meurent-elles ? Dans le travail, il existe une tension entre la mémoire et le futur devenir — fixé par l’argentique ou le digital, qui nous échappe en tant que regardeur pour construire une géographie du « ni d’ici, ni d’ailleurs ». Oblitéré par notre mémoire, le souvenir ne reste visible qu’à travers la déformation du grain de l’argentique. Le regard se pose alors sur l’aléatoire, parfois l’incident qui construisent autant le processus de l’image, que celui du voyage.
Vente Fanzine made for the exhibition Signed at 30 copies, format A5 wire binding, 20 pages laser printing on tracing paper and recycled paper
Sale
The exhibition ° Sous la morsure du soleil ° presents a body of research based on photography. It proposes a graphic and analytical progression of the image, with typology and depiction. The eye captures and the hand draws the experience of a meeting, between the burning of the lm and the operation of chance and technique (tuché & technè) during development.
Born in Lorient, France, in 1989, Marine Penhouët is an artist of many facets and disciplines. Founder of the publishing house ‘Hypnotisme’ and co-founder of the artist-run space & gallery LE KABINET in Brussels, she is active in a number of collectives, both in Belgium & France, as well as being a long-established vital member of WREK. Her work ranges from zines to photography, engraving to drawing, painting to installation. Hosts workshops and teaches art to all ages, her work has appeared in many guises, sometimes in group exhibitions, sometimes as collaborative installations and solo shows. Her interest in and influence from the archaeological vestiges of Eurasian civilizations as well as the shifting landscapes of the desert and palm trees can be seen in her solo exhibition, the results - photographed, drawn, sculpted - inspired by and brought back from a recent trip to Jordan.
As if in a corpus of archaeological excavation, the artist Marine Penhouet burnishes memory of light structuring desert landscape. The photographic medium is presented as an evidence for this project, which began in March 2018 within a voyage in Jordan. Visual and graphic research was first ventured into on the journey, towards an unde ned goal, then progressed later concretely between workshop and darkroom. Via this experimental research, that guided it’s practice, the darkroom led Penhouet to analyze the image in its quintessence, blurring traditional boundaries of travel memory and plastic pictures.
A constant instant is modi ed and continually progressing due to / because of the re-readings. Spaces, times, typologies are superimposed, playing on effects of distance and giving rise to a number of questions. How do images get created ? How live how die these image ? In Penhouet’s work, the friction between futures and pasts - xed by lm or digitally - escapes the viewer, constructing a geography of neither (t)here nor there. Obliterated of memory, souvenirs remain via deformation, visible in the grain of film. The look then arises on the random, sometimes the incidental, which builds as much the process of the image, as that of the journey.
Traduction, Marcello Shea (WREK)
Vessel&2
Tirage argentique rehaussé et dessin, 18x25cm x2, 2018
Hand colored silver print and drawing, 18x25cm x2, 2018
Marine Penhouet (Lorient, 1989) est une artiste multiple. Dans ses œuvres, elle s’intéresse à un ensemble de références intemporelles qui construisent les sociétés : les mythes contemporains que l’on retrouve dans la culture du Fanzine ou dans un imaginaire fantasmagorique, aussi bien que l’archéologie classique et les reproductions d’un musée imaginaire. Son exposition personnelle à la Maison Bergamini présente les photographies prises lors d’un séjour en Jordanie en mars 2018. Elle témoigne du grand intérêt de l’artiste pour les vestiges archéologiques des civilisations d’Eurasie et les paysages désertiques d’où se détachent, entre-autre, les palmiers.
Comme dans un corpus de fouilles archéologiques, l’artiste brosse le souvenir d’une lumière structurant le paysage désertique. Le médium photographique s’est présenté comme une évidence pour ce projet qui a débuté en Jordanie. La recherche plastique s’est d’abord hasardée dans le voyage, vers un objectif non défini, elle a progressé concrètement entre l’atelier et la chambre noire. Grâce aux recherches expérimentales qui guident sa pratique, la chambre noire à conduit à analyser l’image dans sa quintessence, brouillant les limites traditionnelles du souvenir de voyage et de l’image plastique.
L’instant T se trouve modifié et en constante mutation grâce à /à cause des relectures. Les espaces, les temps, les typologies se superposent pour jouer avec l’effet de distance à l’image et poser plusieurs questions. Comment se créent les images ? Comment vivent et meurent-elles ? Dans le travail, il existe une tension entre la mémoire et le futur devenir — fixé par l’argentique ou le digital, qui nous échappe en tant que regardeur pour construire une géographie du « ni d’ici, ni d’ailleurs ». Oblitéré par notre mémoire, le souvenir ne reste visible qu’à travers la déformation du grain de l’argentique. Le regard se pose alors sur l’aléatoire, parfois l’incident qui construisent autant le processus de l’image, que celui du voyage.
Patricia Couvet
FantômeFanzine réalisé pour l'expositio, signé à 30 exemplaires, format A5 reliure au fil, 20 pages impression laser sur calque et papier recycléVente Fanzine made for the exhibition Signed at 30 copies, format A5 wire binding, 20 pages laser printing on tracing paper and recycled paper
Sale
The exhibition ° Sous la morsure du soleil ° presents a body of research based on photography. It proposes a graphic and analytical progression of the image, with typology and depiction. The eye captures and the hand draws the experience of a meeting, between the burning of the lm and the operation of chance and technique (tuché & technè) during development.
Born in Lorient, France, in 1989, Marine Penhouët is an artist of many facets and disciplines. Founder of the publishing house ‘Hypnotisme’ and co-founder of the artist-run space & gallery LE KABINET in Brussels, she is active in a number of collectives, both in Belgium & France, as well as being a long-established vital member of WREK. Her work ranges from zines to photography, engraving to drawing, painting to installation. Hosts workshops and teaches art to all ages, her work has appeared in many guises, sometimes in group exhibitions, sometimes as collaborative installations and solo shows. Her interest in and influence from the archaeological vestiges of Eurasian civilizations as well as the shifting landscapes of the desert and palm trees can be seen in her solo exhibition, the results - photographed, drawn, sculpted - inspired by and brought back from a recent trip to Jordan.
As if in a corpus of archaeological excavation, the artist Marine Penhouet burnishes memory of light structuring desert landscape. The photographic medium is presented as an evidence for this project, which began in March 2018 within a voyage in Jordan. Visual and graphic research was first ventured into on the journey, towards an unde ned goal, then progressed later concretely between workshop and darkroom. Via this experimental research, that guided it’s practice, the darkroom led Penhouet to analyze the image in its quintessence, blurring traditional boundaries of travel memory and plastic pictures.
A constant instant is modi ed and continually progressing due to / because of the re-readings. Spaces, times, typologies are superimposed, playing on effects of distance and giving rise to a number of questions. How do images get created ? How live how die these image ? In Penhouet’s work, the friction between futures and pasts - xed by lm or digitally - escapes the viewer, constructing a geography of neither (t)here nor there. Obliterated of memory, souvenirs remain via deformation, visible in the grain of film. The look then arises on the random, sometimes the incidental, which builds as much the process of the image, as that of the journey.
Traduction, Marcello Shea (WREK)
Vessel&2
Tirage argentique rehaussé et dessin, 18x25cm x2, 2018
Hand colored silver print and drawing, 18x25cm x2, 2018